Kinshasa, DRC – On the 7th of November, Serge Lescaut, SOCO’s Central Africa director announced that the UK Oil company will be waiting for the results of the Strategic Environmental Assessment commissioned by the DRC government and supported by the EU. The company official says to have the full support of DRC government and will respect its decision.
Hopefully is Kinshasa well aware of SOCO’s activities and engagement tactics on the ground (Source 1) and any decision will incorporate the responsibility of businesses to respect human rights and comply with all applicable laws (Source 2).
Pétrole dans le parc des Virunga – SOCO attend les conclusions de l’étude stratégique environnementale
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Une polémique oiseuse entoure l’exploration du brut dans le Graben Albertine, où SOCO International détient un permis d’exploitation suivant un contrat qui le lie à la RD Congo. Dans ce projet, la firme britannique a le soutien inconditionnel de Kinshasa qui a initié une étude stratégique environnementale, financée par l’UE et dont les conclusions sont attendues avec intérêt.
L’exploitation du brut dans le parc des Virunga, déclaré patrimoine mondial protégé par l’Unesco suscite débat, depuis que la firme britannique SOCO International y mène des études de prospection.
Fort de l’appui du gouvernement congolais, titulaire du permis d’exploitation, SOCO International, en firme exécutrice du contrat, se dit confiante en l’aboutissement du dossier et attend les conclusions de l’étude stratégique environnementale diligentée par le ministère congolais de l’Environnement, sur financier de l’Union européenne.
La précision a été apportée par M. Serge Lescault, directeur général Afrique de SOCO International, au cours d’un entretien avec la presse, le jeudi 7 novembre 2013.
Au nombre des pesanteurs qui empêchent SOCO de prendre pied dans le Graben Abertine figurent, a-t-il dit, le fait que prés de 50% du gisement à exploiter se trouve dans le parc des Virunga, déclaré patrimoine mondial de l’Unesco. A ce sujet d’ailleurs, a-t-il reconnu, des ONG environnementales se sont opposées à l’exploration du brut sur ce site protégé par l’Unesco. Avant d’ajouter : « Nous avons aussi souffert des incidents et actes de guerre provoqués par le M23 ». Pour couper court à toute cette diatribe, le directeur Afrique dit s’en remettre à la République avec qui sa firme a signé un contrat de partage de production (CPP), lequel a été validé par le chef de l’Etat.
De ce point de vue, le directeur Afrique de SOCO pense que le problème est d’ailleurs mal posé, car si les ONG cherchent une cible à attaquer c’est bien la République démocratique du Congo et non SOCO International qui n’est qu’un opérateur exécutant un contrat de production du brut dont l’Etat congolais est titulaire du permis.
A ce sujet, s’est-il réjoui, la RD Congo, qui soutient SOCO International, a pris des positions extrêmement claires sur le dossier. Il n’attend plus que les conclusions de l’étude stratégique environnementale qui permettra de déterminer si oui ou non il y a un gisement de pétrole dans le Graben Albertine. C’est en ce moment-là que « la République prendra des décisions appropriées au futur développement, dans le cas où les réserves sont prouvées », a dit M. Serge Lescault.
KINSHASA PREND PARTI POUR SOCO
Kinshasa a mis les moyens en place et reçu plusieurs ONG pour leur signifier la position sans équivoque de l’Exécutif congolais. « Pour l’instant, la République nous soutient et défend le projet auprès de toutes les ONG et institutions internationales », s’est-il félicité.
Toutefois, poursuit le directeur général Afrique de SOCO International, si un jour la République renonce au projet, nous partirons sans problème.
Serge Lescault se dit également heureux de la fin de la guerre dans le Nord-Kivu. « Cela va apporter la paix et la sécurité pour ces populations qui, pendant plusieurs années, ont souffert de ce conflit. Mais qui dit paix sous-entend investissement qui va permettre aux populations de sortir des problèmes dans lesquels elles sont plongées depuis des années », a-t-il dit en substance.
S’agissant de l’arrivée de la firme britannique en RDC, M. Serge Lescault fait savoir : « Nous sommes venus en RD Congo depuis 7 ans, à une époque où personne ne voulait investir au Congo. Nous ne sommes pas là pour un projet. C’est vrai qu’on n’a pas eu beaucoup de chances dans le Bas-Congo, mais nous nourrissons de beaucoup d’espoir pour nos activités dans le Nord-Kivu. La RD Congo reste un territoire principal pour nous et voulons travailler avec la République et les citoyens pour améliorer les conditions de vie des populations congolaises ».
Pour rappel, SOCO International avait pris pied dans le Mayumbe (Bas-Congo) en 2006. « Pendant 7 ans, raconte Serge Lescault, nous avons dépensé 100 millions de dollars américains pour forer trois (3) puits qui se sont révélés sans intérêt. Cela fait aussi partie du risque de l’exploration ; avec 20% de succès et 80% d’échec. Pour nous, il n’y a aucune zone future de prospectivité sur ce gisement. C’est pourquoi nous l’avons abandonné. Nous y étions très bien accueillis ; la population et l’autorité provinciale ont collaboré. C’est avec grand regret que nous avons quitté le Bas-Congo », se souvient-il d’autre part.
ST AUGUSTIN K./LP
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