De nombreuses espèces d’animaux sauvages hautement protégés / en danger seront bientôt expédiées en Chine depuis la République Démocratique du Congo. Il s’agit de 12 gorilles (Gorilla beringei beringei), de 16 Bonobos, de 16 chimpanzés, de 8 lamantins et de 20 okapis. (Pour les deux zoos * Rectification )
LES ESPECES
Gorille beringei beringei: Danger Critique d’ Extinction
Les gorilles de l’Est (Gorilla beringei) vivent dans les forêts montagneuses de l’est de la République démocratique du Congo, du nord-ouest du Rwanda et du sud-ouest de l’Ouganda. Cette région a été l’épicentre de la «guerre mondiale» de l’Afrique, à laquelle les gorilles ont également été victimes. La sous-espèce des gorilles de montagne (Gorilla beringei beringei) figure sur la liste des espèces en danger critique d’extinction depuis 1996.
Bonobos: En voie de Disparition
En raison des niveaux élevés de chasse illégale, de destruction et de dégradation de l’habitat, Pan paniscus aurait connu une réduction significative de sa population au cours des 15-20 dernières années et on pense que cette réduction se poursuivra au cours des 60 prochaines années. Actuellement, de loin la plus grande menace à la survie de Bonobo est le braconnage pour le commerce de viande de brousse commerciale. Il a été estimé que neuf tonnes de viande de brousse sont extraites chaque jour d’un paysage de conservation de 50 000 km² dans l’aire de répartition de Bonobo.
Chimpanzees: En Voi de Disparition
Bien que Pan troglodytes soit le plus abondant et le plus répandu des grands singes et qu’il existe de nombreuses populations dans les aires protégées, les déclins qui se sont produits devraient se poursuivre, satisfaisant aux critères d’inscription en péril (Oates 2006). En raison des niveaux élevés de braconnage, des maladies infectieuses et de la perte d’habitat et de la qualité de l’habitat causés par l’expansion des activités humaines, on estime que cette espèce a connu une réduction significative de sa population au cours des 20-30 dernières années. pour les 30-40 prochaines années.
Lamantin: Vulnerable
Le niveau des menaces, en particulier la chasse et les prises accessoires, semble continuer d’augmenter dans toute l’aire de répartition, avec des taux localement élevés et une quasi-disparition dans certaines régions. Le manque de protéines et la pauvreté persistante pour les populations humaines, ainsi que l’application limitée des lois nationales, devraient entraîner une augmentation des niveaux de chasse illégale. La destruction des zones côtières due au développement, à la récolte des mangroves, à l’envasement et aux barrages entraîne une réduction de l’habitat. Nous déduisons une forte probabilité qu’une réduction de 30% ou plus de la taille de la population se produira dans une période de trois générations de 90 ans.
Okapi: En voie de Disparition
L’Okapi connaît un déclin depuis au moins 1995, qui est en cours et devrait se poursuivre, face à des menaces de plus en plus graves et à l’absence de mesures de conservation efficaces qui sont entravées par le manque de sécurité. Le taux de déclin est estimé à plus de 50% sur trois générations (24 ans), sur la base des résultats d’enquêtes menées dans la réserve faunique d’Okapi (RFO) suggérant une baisse de 43% sur la période 1995-2007, que certains rapports suggèrent de poursuivre dans la période suivante. Le RFO reste le site le mieux protégé et l’on en déduit que le taux de déclin est au moins égal dans d’autres parties de la chaîne d’Okapi.
Ces espèces, dont certaines sont endémiques à la RDC, se retrouveront dans les zoos de Taiyuan et d’Anji Zhongnan en Chine.
LES ZOOS
Taiyuan Zoo: Lion émacié mâche sa propre queue dans le zoo de Taiyuan dans le Shanxi
Un lion dans un zoo en Chine a apparemment mangé une partie de sa queue après que les gardiens aient apparemment oublié de le nourrir. L’affaire met en évidence les mauvaises conditions que de nombreux animaux dans les zoos chinois sont obligés de supporter. Des images vidéo montrent le lion, qui semble être une femelle, qui a l’air mal nourri et arpentant une petite zone de cage nu qu’il partageait avec un autre lion dans le zoo de Taiyuan dans la province du Shanxi. Environ la moitié de sa queue semble manquer, avec une souche sanglante visible à la fin de ce qui reste. …. et plus de trois veaux importés en Chine en novembre 2012 languissent toujours dans des conditions misérables à l’intérieur des zoos chinois. La santé de ces trois veaux demeure une source de préoccupation majeure.
Anji Zhongnan Zoo: Ce n’est pas un jardin. C’est un parc d’attractions avec zoo, parc à thème.
Naturellement, il y a beaucoup de plantes aussi, mais cet endroit n’est certainement pas conçu dans la veine du jardin. Amateurs d’animaux, méfiez-vous: la plupart des animaux sont mal traités (ce n’est certainement pas une exception en Chine), la plupart d’entre eux marchent sur du béton et d’énormes animaux comme les lions ont peu d’espace. Donc, passez mieux si vous êtes sensible à cet égard.
LES CAS
Les autorités chinoises ont fait cette demande dans le cadre de l’accord bilatéral entre l’ICCN (Institut Congolaise pour la conservation de la Nature) et les zoos chinois.
Suite à la demande de M. Liu Min Heng, directeur exécutif de Tianjin Junheng International Trade Corporation d’importer ces animaux au Ministre de l’Environnement, de la conservation de la nature et du développement durable, M. Amy Ambatobe Nyongolo a annoncé l’arrivée en Chine d’une équipe de congolais experts avec la mission d’assurer une bonne réception et la meilleure conservation de ces différentes espèces dans ces zoos.
L’accord stipule que toute progéniture de ces animaux doit être introduite dans la nature, dans leur habitat naturel en RDC, ce qui est peu probable en raison de nombreux défis, principalement le manque constant de ressources de l’état congolais pour réaliser de tels exercices.
Même si le processus est censé être légal et planifié, personne ne sait ce que le gouvernement de la RDC a obtenu en échange du commerce de ces précieux animaux et du patrimoine national.
Les relations bilatérales entre la Chine et la RDC semblent être une voie à sens unique, dictée par la Chine, qui obtient ainsi la part du lion. Aucune espèce endémique chinoise n’est présente en RDC et aucun expert chinois ne participe à la conservation en RDC. Pourtant, ils peuvent faire des demandes pour tout ce qu’ils veulent de notre faune et de notre flore.
LA PETITION
Suite à la lettre du Ministre de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et du Développement Durable, M. Amy Ambatobe Nyongolo, le Directeur de l’ICCN (Institut Congolais pour la Conservation de la Nature), Pasteur Dr. Cosma Wilungula, a répondu que l’ICCN doit respecter les dispositions de la CITES (la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) et des lois congolaises connexes, qui prévoient que l’exportation ne peut être effectuée à des fins commerciales. Cela signifie que les autorités scientifiques de la RDC et de la Chine ainsi que le négociant chinois devront obtenir l’autorisation de la CITES pour obtenir un permis d’importation et d’exportation.
La Convention CITES est un accord international entre gouvernements qui vise à garantir que le commerce international de spécimens d’animaux et de plantes sauvages ne menace pas leur survie.
Signez la pétition de Adam Cassinga et demandez au gouvernement de la RDC et à la CITES de ne pas autoriser l’exportation des gorilles des Virunga et de la faune menacée et vulnérable de la RDC vers la Chine.
Ces espèces doivent être mieux protégées dans leur habitat naturel et ne pas mourir dans un zoo lointain.
De Adams Cassinga (avec ajouts SV)
SAVE VIRUNGA 